Prémisse d’une œuvre.

 

Au premier abord, nous choisissons la simplicité car elle est en nous.
Au second abord, nous optons pour sa signification car elle nous rassure.
Et au troisième abord, nous préférons le synonyme car il nous aide à comprendre.
Au-delà de cela, nous primons l’ignorance car il nous assure un confort.
Par-dessus tout, nous oublions l’effort car il est notre salut.

Il convient de travailler en profondeur la vertu de l’âme, car au vu de nos penchants, nous devons devenir l’artiste de notre œuvre, qui n’est que nous-même.

Au fondement de chaque chose il y a paix et harmonie, la paix se trouve dans l’inaction et l’harmonie dans cet événement.
L’œuvre n’est ni bonne ni mauvaise, elle est neutre mais elle influence différemment selon les penchants.
C’est à son fondement que l’œuvre trouve son équilibre maître, elle évolue selon nos pensées puis trouve un nouveau degré de profondeur dont l’influence est immaîtrisable.

Tant que le questionnement subsistera, la réponse demeurera imparfaite.
C’est pourquoi il est bon de penser et penser en profondeur, car c’est au cœur de notre ignorance que nous trouverons l’encre nécessaire au remplissage de nos pages blanches.
Et lorsque la profondeur ne suffira plus, il conviendra de retourner aux fondements pour gagner en grandeur.

 

– ©Gökhan Demirel

2 commentaires sur “Prémisse d’une œuvre.

Ajouter un commentaire

Répondre à khandl Annuler la réponse.

Un site Web propulsé par WordPress.com.

Retour en haut ↑