Silence.

J’entends beaucoup trop de choses,
Du son, du bruit et dans les rues beaucoup causent…

Parfois tout me parle même la nature, les paysages doux et glacial…
Sans attendre le moindre signe, elle se manifeste de manière magistrale.

D’autres fois je tends l’oreille afin d’être attentif,
Et je comprends le néant qui se veut instructif.

Mais qui observe d’un œil serein les mots sortie de la bouche d’un sot ? …
Quand nous servons le calme aux désordres des alentours sans se soucier de son berceau.

Car le silence est en harmonie lorsqu’il hante son milieu…
Et que l’homme a tendance à dénaturer ce qu’il veut.

Tandis que certains parlent et partagent leurs vœux à tout-va…
D’autres braillent et jurent sur des faits d’ailleurs sans en connaître le canevas…

Ainsi je préfère écouter le chant des oiseaux et la douce mélodie de la nuit.
Vu que la sagesse passe aussi par le fait de percevoir via l’ouïe.

Il est donc nécessaire d’observer les interlignes…
De la même façon que nous observons les mots et les formes d’une ligne.

Et quelquefois j’aimerais que règne le silence…
Pour ne plus souffrir de leur état de décadence…

Mais à l’évidence « …même le silence nécessite l’acte de l’intelligence » *
Et vous, de quelles façon percevez-vous le silence ?

 

©Gökhan Demirel

 

*Extrait du texte intitulé « Sagesse. » publié sur mon blog le 10 Janvier 2017